D’une simple pierre grise à un oasis de verdure : un Belge sur deux veut plus de vert dans les cimetières
Seul un tiers des Belges se rendent encore au cimetière pour honorer leurs défunts
30 octobre 2023
De longues rangées de pierres tombales reliées par des allées pavées : la plupart des cimetières belges n'ont pratiquement pas changé ces 100 dernières années. Cette austérité éloigne de plus en plus de gens des cimetières : seul un tiers des Belges s'y rend encore pour honorer des proches décédés et plus de la moitié des Belges préféreraient transformer les lieux de recueillement en oasis de verdure et demander à la ville ou à la municipalité d'intégrer davantage de nature. Un Belge sur cinq pense également que les cimetières devraient être plus accessibles et mieux adaptés aux enfants. C'est ce qui ressort d'une enquête à la demande de DELA auprès de plus de 2000 Belges.
Novembre est traditionnellement le mois pendant lequel les familles se rendent au cimetière pour commémorer les proches décédés. Il s'avère toutefois que les Belges le font de moins en moins. L’enquête de DELA révèle qu'à peine 36 % des personnes interrogées se rendent encore régulièrement sur la tombe d'un être cher pour lui rendre hommage.
Oasis de verdure
L'aspect gris et austère de nombreux cimetières - parsemés de pierres et de béton - rend les lieux très souvent un peu lugubres, moroses et donc peu fréquentables. Pour de nombreux Belges, les villes et les communes pourraient donner un coup de vert aux cimetières. 52 % des personnes interrogées souhaitent en effet que les cimetières prévoient plus d'espace pour la nature. Ce n'est pas seulement bon pour la biodiversité, ça l’est aussi pour les personnes endeuillées lorsqu’elles veulent rendre hommage aux proches perdus.
"De la même manière que lorsque nous allons dans la nature faire de l'exercice ou que nous nous promenons à la recherche de calme et de sérénité, plus de verdure dans les cimetières pourrait apporter du confort aux personnes endeuillées. Au lieu du traditionnel lieu gris, les gens aimeraient voir des éléments plus verts. Transformer un cimetière en oasis de verdure ne demande pas nécessairement trop d'efforts. Des endroits commémoratifs avec des fleurs, des zones avec des plantes qui attireraient les papillons et les abeilles, et des arbres où l'on pourrait accrocher les plaques d'identité des défunts : ce ne sont là que quelques exemples d'éléments verts qui peuvent être facilement introduits. Ces nouveaux éléments paysagers offrent également un espace supplémentaire pour faire son deuil en paix". - Lien Verfaillie, porte-parole de DELA.
D’autres obstacles à la venue des Belges dans les cimetières
D'autres éléments notables contribuent à la baisse de popularité des visites des cimetières dans notre pays. Un Belge sur cinq estime que les cimetières pourraient être plus accessibles et mieux adaptés aux enfants.
"Un cimetière est le lieu dans lequel les familles se réunissent pour commémorer leurs proches. C'est pourquoi il est important que les villes et les municipalités veillent à ce que chaque cimetière soit accessible : pas d'escaliers ou de rampes impraticables pour les personnes en fauteuil roulant, un parking adéquat à l'entrée, ce ne sont là que quelques exemples qui améliorent l'accessibilité des cimetières. Par ailleurs, pour rendre les cimetières plus accueillants pour les enfants, les autorités municipales sont aussi invitées à sortir des sentiers battus. Pour les jeunes enfants, le jeu est un élément important dans le processus de deuil. Ils alternent de manière inattendue le chagrin intense et le jeu, et vice versa. Il peut donc être intéressant, même dans un cimetière, de prévoir suffisamment d'éléments permettant aux enfants de vivre leur deuil de manière ludique. Pensez, par exemple, à une boîte aux lettres où les enfants peuvent laisser une carte, une lettre ou un dessin pour leur parent décédé, comme c'est déjà le cas dans certains cimetières". - Lien Verfaillie, porte-parole de DELA.
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À propos des chiffres
Ces chiffres proviennent d'une enquête réalisée par le bureau d'études Indiville à la demande du spécialiste funéraire DELA. L'enquête s'est déroulée du 24 août 2023 au 14 septembre 2023 auprès de 2.050 Belges. L'enquête a été réalisée auprès d'un échantillon représentatif de la population belge.
À propos de DELA
Acronyme de Draagt Elkanders Lasten (« partageons-nous le fardeau »), DELA fait partie d’une coopérative. DELA est spécialisée dans tout ce qui touche de près ou de loin au dernier adieu. DELA cherche à soulager les personnes lorsqu'elles perdent un proche et vivent l'un des moments les plus difficiles de la vie. Notre société a été fondée il y a plus de 80 ans. Présente en Belgique depuis 1989, DELA compte près de 800 employés qui œuvrent avant, pendant et après les funérailles. DELA est d'abord connue comme assureur obsèques. Elle dispose de 65 centres funéraires hautement qualifiés répartis sur plus de 120 sites en Belgique, de 3 crématoriums et d'un centre de rapatriement à l'aéroport de Zaventem. 26 conseillers en formalités après funerailles DELA veillent également sur les proches en leur offrant une aide et des conseils au niveau pratique et administratif. DELA se charge d'environ 80 % des rapatriements et des funérailles d'un Belge sur dix. La société est donc considérée comme le spécialiste funéraire en Belgique. L'engagement sociétal de DELA prend la forme du Fonds DELA. Ce fonds soutient les initiatives qui tentent de rendre les moments difficiles autour de l'adieu plus supportables.